Châtillon Patrimoine - Châtillon/Colmont

L'énigme du mois

Enigme Janvier 2011 - Ermitage de Fontaine Géhard

Ermitage de Fontaine Géhard

Fontaine Géhard, aujourd’hui sur le site (privé) de Géhard, en limite sud-ouest de notre commune, est le lieu de l’un plus vieil ermitage du Maine. On trouve trace de ses origines aux environs de 1080. Il a été le chef lieu de presque tous les ermitages du Pays de Mayenne jusqu’au milieu du 12ème siècle. De l’ermitage, devenu par la suite prieuré, ne subsiste aujourd’hui quelques ruines et la petite chapelle de Géhard.

Le développement et renom de Fontaine Géhard s’est fait au Moyen Age à la suite de celui qui apparaît comme son fondateur. Comment s’appelait cet ermite ?

A. Robert d'Arbrissel.

B. Guillaume Firmat.

C. Bernard de Thiron.

Réponse :

Elle nous emmenait bien loin en arrière dans le temps cette énigme ; mais il n’était pas si difficile de la résoudre. Ceux qui ne connaissaient pas déjà la réponse auront pu la trouver dans la rubrique « Fontaine Géhard » du site internet. Cette bonne réponse était B. (Guillaume Firmat).

Palmarès :

Bravo à André, Jérôme, Marie-Flore, Rolande, Françis, Ghislaine, Annick et Marie-Louise pour l'avoir trouvé. Merci à tous de votre participation.

Commentaire :

Né à Tours en 2026, décédé à Mantilly le 24 avril 1096, Guillaume Firmat fût inhumé dans la Collégiale de Mortain. Ses reliques y sont toujours honorées en ce lieu.

Il fût reconnu Saint par l’Eglise.

C’est le Saint patron de la ville de Mortain.

Les archives nous disent qu’il séjourna à Fontaine Géhard aux environs des années 1080.

Saint Guillaume a donné son nom à bon nombre de lieux-dits, pierres ou fontaines, là où il est passé.

La borne milliaire qui bordait l’ancienne voie romaine Jublains Avranches et qui est installée aujourd’hui au fond de l’église, porte également le nom de Pierre Saint Guillaume.

Saint-Guillaume est par ailleurs représenté sur l’un des vitraux de l’église de Châtillon.

Guillaume Firmat est le premier ermite a avoir marqué l’histoire de Fontaine Géhard. D’autres ermites de renom y auraient également séjourné ou fait une halte. Les archives font notamment état de Bernard de Thiron, Robert d’Arbrissel, ou Vital de Mortain.

Rendez-vous à la rubrique « Fontaine Géhard » du site internet si vous souhaitez en savoir plus.

Enigme Décembre 2010 - Mais qu'est-ce que c'est Gaston dit donc ?

Mais qu'est-ce que c'est Gaston dit donc ?

Photo mystère ce mois de décembre, parmi les mystères de Noël qui vont enchanter nos fêtes de fin d’année.

Nous avons ici un objet utilisé sur Châtillon il y a quelques années. De quoi s’agit-il ?

A. Une machine à tresser les chaussons de l'ancienne usine Sabry.

B. Une machine à coudre les sacs de toile de jute de la graineterie Mieuzet.

C. Une machine à carder la laine dans une des fermes de la commune.

Réponse :

Sans hésitation Gaston vous répond que c’est une machine à tresser les chaussons, de l’ancienne usine Sabry. A était la bonne réponse.

Palmarès :

Bravo à Martine, Ginette, Alain, Jérôme, Annick et Marie-Louise pour avoir donné la bonne réponse. Merci à tous de votre participation.

Commentaire :

Vers 1894, M. Sabry, fils d'un directeur d'école, secondé par une femme très active, créé une activité quelque peu originale à Châtillon-sur-Colmont. L'entreprise assure en effet la confection de « chaussons de tresses », réalisés à partir de lacets tressés, cousus sur une semelle de cuir.

Cette manufacture de pantoufles, qui avait son siège dans le bourg, route de Saint-Denis-de-Gastines, a exercée cette activité durant près d'un demi-siècle.

Après des débuts difficiles, la Maison Sabry était en pleine prospérité en 1899.

Elle employait alors quelques 180 ouvrières, dont 105 à Châtillon-sur-Colmont, et tendait à se propager dans les communes avoisinantes, au détriment de l’industrie de la toile et du calicot qui comptait encore en 1899 à Châtillon-sur-Colmont, 125 tisserands ou fileuses.

Source : musée des tisserands mayennais, à Ambrières-les-Vallées.

Merci à M. & Mme Roger Guichard qui ont fait don à « Châtillon Patrimoine » de cette machine à confectionner les toiles de lacets, en septembre 2010.

Enigme Novembre 2010 - Novembre 1910

Novembre 1910

Retour ce mois-ci au "causement" de nos grands-parents, avec une énigme en patois :

Le Firmin est alle vère l'Antoinette à l'auberge (Firmin est allé voir Antoinette à l'auberge). Il a pris un ruchot.

Que s'est-il passé pour Firmin ?

A. Firmin a commandé un pot au feu avec du lard.

B. Firmin s'est fait éconduire par Antoinette. Autrement dit, il lui a fait la cour (il l'a dragué) mais elle n'en a pas voulu (il s'est pris un râteau).

C. Firmin a commandé une carafe de cidre.

A vous de jouer.

Réponse :

B était la bonne réponse.

Commentaire :

Le Firmin, il ete pourtant point mal. C’ete un bon parti. Mais i n’piaisit point à la Francine. I prit un ruchot. (Il prit un râteau. Il fut éconduit par Francine). (Heureusement, i trouvi la Berthe trois semene plus tard).

Nous espérons que vous aurez tous compris et que les plus férus d’orthographe nous aurons pardonné cette écriture « patois sms » !

A part cela, un ruchot, c’est une corbeille réalisée en paille ou écorce de ronce.

Palmarès :

Bravo à André, Rolande, Martine, Marie-louise, Ginette, Betty et Régine d’avoir donné la bonne réponse. Merci à tous les autres de votre participation.

Au mois prochain !

Enigme Octobre 2010 - Octobre 1910

Octobre 1910

Restons il y a 100 ans, en octobre 1910. Nous arrivent à Châtillon-sur-Colmont deux personnages qui marquèrent l'histoire de notre commune. De qui s'agit-il ?

A. - de M. et Mme Sabry, créateurs de l’usine de Chausson qui fit en son temps la renommée de la commune.

B. - de M. et Mme Sillard, nouveaux propriétaires du Château du Plessis.

C. - de l’abbé Eugène Barbedette et de Françoise Richer, sa gouvernante, au presbytère.

Enigme d'octobre 2010

Réponse :

La bonne réponse est la réponse C.

Commentaire :

L’abbé Eugène Barbedette et Françoise Richer, sa gouvernante, deux des témoins de l'apparition de la vierge à Pontmain, le 17 janvier 1871, viennent s'installer en octobre 1910 au presbytère de notre commune de Châtillon.

Palmarès :

Bravo à Nathalie, Jérôme, Xavier et Hervé pour avoir trouvé la bonne réponse. Merci à tous de votre participation.

Enigme Septembre 2010 - De l'or dans la Mare ?

De l'or dans la Mare ?

Il y a bientôt 100 ans, le 2 avril 1911, le conseil municipal de Châtillon refuse une demande un peu particulière au sujet de la Mare. Quelle est cette demande ?

Enigme de septembre 2010

A - Le locataire de la Mare a demandé à la vider pendant la semaine sainte avant Pâques, pour en vendre le poisson.
B - Quelqu’un a demandé à louer la Mare pour y élever du poisson.
C - On a trouvé des paillettes d’or dans la Mare. Un orpailleur a demandé à louer la mare pour y rechercher de l’or.

Réponse :

De l’or dans La Mare (C), peut-être mais pas en pépites !

Louer La Mare pour élever du poisson (B), c’était déjà fait en 1910.

La réponse A était ici la bonne.

Commentaire :

Le document que nous évoquons ce mois-ci montre combien la Mare avait alors bien des vertus. Nous sommes en avril 1910, à quelques jours de la semaine sainte avant Pâques, alors que le jeûne catholique est très suivi pendant le carême et le poisson, recommandé à table.

A l’approche de la semaine sainte, le locataire de La Mare a pensé que le moment serait bien choisi pour la vider, pêcher le poisson et le vendre.

Intention louable ou intéressée de la part notre locataire ? Peu importe ; le Conseil Municipal ne perd pas de vue que notre trou d’eau, même s’il sent parfois mauvais (sans avoir retrouvé les odeurs, nous en avons des attestations écrites) offre tout de même bien des avantages.

On apprend ainsi que la Mare, en plus d’être un réservoir à poisson, est l’abreuvoir idéal des animaux qui passent par le bourg ou qui sont vendus sur les foires. C’est aussi une réserve d’eau bien précieuse l’été pour l’arrosage et surtout en cas d’incendie.

Il était alors fréquent à cette époque et encore bien des années plus tard en attendant l’installation du réseau d’adduction en eau potable (1950) que l’on manque d’eau plusieurs semaines ou voire plusieurs mois dans le bourg. Alors la Mare, pas question de la vider d’ici la fin de l’été.

Notre Mare, à l’époque, c’était un peu d’or !

Séance du Conseil municipal de Châtillon-sur-Colmont du 2 avril 1910 - Refus d’autorisation de vider la mare avant le terme fixé par le bail

Palmarès :

Bravo à Ginette, Annick, Jérôme, Anne et Anne-Marie pour avoir trouvé la bonne réponse. Merci à tous de votre participation.

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