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L'énigme du mois


Enigme Août 2010 - Pétition

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« Pétition »

Le 20 octobre 1945, une pétition est déposée en mairie de Châtillon. Elle est signée par 123 chefs de famille du bourg. Que souhaitent alors les châtillonnais de l’agglomération ?

Enigme d'août 2010

 

  • A - Le renvoi chez eux des prisonniers allemands réquisitionnés sur la commune après guerre.
  • B - La réalisation du réseau d’adduction en eau potable.
  • C - Le comblement de "la mare", jugée insalubre et dangereuse.

 

Réponse :

De l’eau au robinet (réponse B), voilà ce que réclamaient les châtillonnais du bourg. On commençait donc à s’impatienter alors, et à trouver que le Génie Rural était long à donner suite à la demande du conseil municipal. Celui-ci avait en effet déposé sa demande de création de réseau aux autorités départementales en novembre 1943 et des études avaient été réalisées en février 1944.

Il était fréquent que l’on manque d’eau dans le bourg en été. On avait donc l’œil sur les puits qui alimentaient les 3 pompes à eau publiques pour tous ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir leur propre puits chez eux.

Les châtillonnais auront encore dû attendre 5 ans avant d’obtenir satisfaction puisque c’est à l’automne 1950 que le bourg bénéficia du premier réseau d’adduction en eau potable depuis le captage de la Bélouse (à 2 km vers Saint-Denis-de-Gastines).

En octobre 1945, au moment de la pétition, pas question encore de renvoyer les prisonniers allemands chez eux (nous en parlerons un jour prochain). Pas question non plus de combler la mare ; notre trou d’eau communal était encore bien trop précieux, pour les châtillonnais, comme pour leurs animaux.

Ici Délibération du conseil municipal.

Ci dessous : Une des trois pompes à eau publiques du bourg en 1945.

Une des 3 pompes à eau publique du bourg (ici place de l’église)

 

Palmarès :

Bravo à Dany, Rolande et Jérôme pour avoir trouvé la bonne réponse. Merci à tous de votre participation.

 

Enigme Juillet 2010 - A petechi

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« A petechi »

Encore quelques années et nous maîtriserons tous l’anglais, voire le chinois, bien mieux que le patois d’hier !

Nous vous invitons ce mois-ci à vous souvenir de quelques mots employés il n’y a pas si longtemps par nos parents, grands-parents ou arrière grands-parents. Des mots que certains d’entre nous ont encore bien en tête.

 

Enigme de juillet 2010

 

C’est une invitation à échanger vos connaissances sur le sujet, en famille ou entre amis.

Avec l’arrivée de l’été et les vacances, toutes les découvertes nous attendent, et notamment avec les enfants. On peut les emmener « à petechi » ?

Quelle est donc cette activité ?

  • A - On peut les emmener sur le dos.
  • B - On peut les emmener à la pêche.
  • C - On peur les emmener à bicyclette.

Réponse :

"A petechi", cela ressemble à du corse ou à du basque, mais c’est bien du patois chatillonnais ! Pas de canne à pêche ou de vélo pour pratiquer l’activité. Emmener les gamins à petechi ... c’est les porter sur le dos (réponse A).

Palmarès :

Bravo à Guillaume, Anne-Marie, Christophe, Delphine, Michelle, Henri, Claude, Ghislaine et Annick d’avoir trouvé la bonne réponse.

 

Enigme Juin 2010 - Un hôpital à Châtillon ?

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Un hôpital à Châtillon ?

Il y a près de 900 ans, les registres de l’Abbaye de Savigny (dans la Manche, près de Landivy) font état de la présence d’un hôpital à Châtillon. A la date de 1150, on y mentionne une léproserie ou maladrerie : Hospitaliara de Castellulo, et en 1190 : Hospitaliara de Castellonio. Cet hôpital a laissé bien peu de traces sinon aucune aujourd’hui. Où se trouvait-il ?

  • A - au carrefour de la route de Saint-Mars, dans le vieux bourg ;
  • B - à l’emplacement de la M.A.R.P.A. ;
  • C - route de Gorron, à hauteur du carrefour de la route du Gué.

Réponse :

L’hospitalaria de Châtillon était situé, réponse C, route de Gorron, au lieu-dit "La Maladrerie", à hauteur du carrefour la route du Gué, près du ruisseau du même nom.

Réponse à l'énigme de juin 2010

Réponse à l'énigme de juin 2010

Plus que d’un hôpital, il s’agissait d’un lieu d’hospitalité. On se trouvait ici en bordure de la voie romaine Jublains – Avranches, devenue plus tard "grand chemin du Mont St Michel" depuis Le Mans. On y a accueilli malades, voyageurs, et pèlerins.

Réponse à l'énigme de juin 2010

Voici l’extrait du bulletin paroissial de 1908 que nous avons retrouvé et qui nous en a rappelé l’histoire. Les informations qui sont rapportées sont issues en grande partie "des actives recherches de M. Friteau, ancien vicaire de la paroisse, ou encore tirés du Dictionnaire de M. Angot."

Réponse à l'énigme de juin 2010

Beaucoup de Châtillonnais d’aujourd’hui n’avaient pas connaissance de l’histoire de ce lieu. Et pour cause, des anciens bâtiments, il ne reste plus rien aujourd’hui. Seul subsistait en Juin 2010, le socle d’une ancienne croix de bois.

C’est pour faire mémoire de lieu que l’association y a installé vendredi 25 juin une croix de granite avec l’aide de Joseph Beaucé, Serge Thoumin et André Barré. Merci à eux. Cette croix est issue d’une concession abandonnée du cimetière. Vous trouverez dans la photothèque les photos qui ont été prises pour l’installer.

Réponse à l'énigme de juin 2010

Réponse à l'énigme de juin 2010

Palmarès :

Bravo à Guillaume, Jérôme, Jean-Luc, Henri et Marie-Ange pour avoir donné la bonne réponse ; merci à tous les autres pour leur participation. L'un d'entre eux gagnera par tirage au sort l'entrée au spectale son et lumière de l'Abbaye de Savigny, près de Landivy, entée qui était mise en jeu ce mois-ci. Merci à eux et à tous les autres de votre participation. 

 

 

Enigme Mai 2010 - Avez-vous la pêche ?

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Avez-vous la pêche ?

La perspective de notre rendez du dimanche 9 mai sur les bords de la Colmont nous amène ce mois-ci à nous intéresser à la pêche. Rivière de 1ère catégorie, la Colmont offre des parcours réputés pour ce sport loisirs et notamment pour les pêcheurs à la mouche. On vient parfois de très loin pour y jeter l’hameçon et espérer en retirer quelques truites.

Truite sauvage pour les plus chanceux et les plus adroits, fario ou arc-en-ciel, on trouve ces trois espèces de truite dans la Colmont. Sauriez-vous les reconnaître ?

 

Enigme de mai 2010

 

  • Truite sauvage :
  • Truite fario :
  • Truite arc-en-ciel :

 

Réponse :

Les pêcheurs dont des membres de la Gaule Châtillonnaise auront été forcément les mieux préparés à répondre. Voici quelle était la bonne réponse :

Réponse à l'énigme de mai 2010

Palmarès :

Bravo à Baptiste, Dany, Guillaume et Régine pour avoir donné la bonne réponse ; merci à tous les autres pour leur participation.

 

Commentaire :

Il y avait une petite subtilité avec les truites A et B puisque toutes les deux sont des truites Fario ; toutes deux reconnaissables à leurs points de couleur orangée.

La truite Fario « A » est une prise de Gérard Levrard, membre du bureau de la Gaule Châtillonnaise. Merci à lui de nous l’avoir fait découvrir. Il s’agit d’une truite Fario d’élevage, de couleur plus blanche que sa sœur « Sauvage ». Cette dernière est d’aspect plus jaune.  La truite « Arc en ciel » est également une truite d’élevage. Elle aussi appelée « Blanche » en raison de sa couleur.

Ceux qui aiment la pêche seront plus fiers d’attraper une truite « Sauvage » ; c’est la plus difficile sans doute à attraper et pas seulement parce que c’est elle qui est la moins présente dans nos rivières et ruisseaux. Habituée à rechercher sa nourriture dans les moindres recoins, elle ne se laisse pas avoir facilement. Il faut être plus malin ou avoir plus de chance pour lui faire prendre l’hameçon. De l’avis de connaisseurs comme Roland Drault, président de la Gaule Châtillonnaise, c’est par ailleurs la blanche qui est la plus facile à attraper.

Ceux qui aiment le poisson dans l’assiette, préfèreront aussi la « Sauvage ». C’est celle qui a le plus de goût, sans doute du fait de son alimentation issue à 100% de son milieu naturel. Vient ensuite la truite « Fario » puis l’ « Arc en ciel ». On ne s’étonnera pas ensuite que la truite « Fario » soit aussi un peu plus cher ; aux environs de 6,30 € le kg contre 4,15 € le kg pour l’ « Arc en ciel ».

Merci à Roland Drault et aux membres de La Gaulle Châtillonnaise qui nous ont apporté leur concours.



Comme nous sommes certainement plus nombreux à passer à table que nous le sommes à pêcher, nous ne résistons pas ici à vous donner une recette de choix : la truite aux amandes. C’est délicieux, mais attention à la ligne !

Recette : Truite aux amandes

Préparation : 5 min
Cuisson : 25 à 30 min

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 2 filets de truite (ou un gros)
- 80 g d'amandes effilées
- 20 cl de crème liquide 5% MG
- ail
- huile d'olive

Préparation :

Préchauffer le four à 230°C (thermostat 7-8).

Faire chauffer l'huile d'olive dans une poêle, y faire revenir l'ail. Ajouter les amandes effilées et laisser dorer.

Baisser le feu. Ajouter la crème et laisser chauffer quelques instants.

Mettre les filets de truites dans un plat allant au four. Verser le mélange crème et amandes sur les truites.

Couvrir le plat avec du papier aluminium. Enfourner pendant 25 à 30 min.

Recette simple, servir avec du riz blanc.

Que faire des fonds de l’ancienne Fabrique ?

Bon appétit !

 

Enigme Avril 2010 - Ancienne Fabrique

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Que faire des fonds de l’ancienne Fabrique ?

Il y a 100 ans, le 3 avril 1910, le Conseil municipal prend position sur l’affectation des fonds de l’ancienne Fabrique qui a été dissoute peu de temps auparavant.

(Petite parenthèse explicative : Les fabriques désignaient, au sein des paroisses, l’ensemble des personnes chargées de la collecte et de la gestion des fonds et des revenus nécessaires à la construction et à l'entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse : églises, chapelles, calvaires, ornements, ...

Après la loi de décembre 1905 qui a défini la séparation des Eglises et de l’Etat, les églises deviennent la propriété des communes et sont mises à  disposition des autorités religieuses pour les besoins du culte. Les fabriques sont alors supprimées.

L’Etat prévoit ensuite que les biens et capitaux qui appartenaient aux fabriques soient versés aux Bureaux de bienfaisance des communes (associations d’aide sociale, équivalent des CCAS Centre Communaux d’Aide Sociale d’aujourd’hui)).

Enigme d'avril 2010

Suivant les dispositions de l’Etat, le Conseil municipal de Châtillon décide que les biens de l’ancienne Fabrique soient attribués au Bureau de bienfaisance de la commune, mais à une condition ; laquelle ?

  • réponse A : que les fonds soient réservés à la rénovation du clocher de l’église ;
  • réponse B : que les fonds soient réservés à la construction d’une nouvelle église ;
  • réponse C : que les fonds soient réservés à la réalisation du réseau d’éclairage public du bourg.

 

Réponse :

C’est à la construction d’une nouvelle église que le Conseil municipal souhaitait voir affecter les fonds de l’ancienne Fabrique en 1910.

 

Palmarès :

Les avis auront été bien partagés sur cette énigme du mois de mars. On devine même que la question aura été l’objet de paris au sein des familles.

Bravo à Patrice, Jérôme et Betty pour avoir trouvé la bonne réponse.

  1. Patrice PERRET (01/04/2010, à 18:12)
  2. Jérôme LALANDE (11/04/2010, à 18:06)
  3. Betty PICO (12/04/2010, à 21:32)

 

Commentaire :

La question fit pas mal de remous à l’époque. Il faut dire que la somme totale était rondelette ; de l’ordre de 80 000 à 100 000 Francs de l’époque.

L’extrait du bulletin paroissial de Septembre 1909 que nous vous communiquons ci-après fait bien état de tout cela.

Sans doute, l’église devait avoir besoin de travaux à l’époque. La preuve en est que le clocher s’écroula en partie une dizaine d’année plus tard, un dimanche matin, le dimanche 26 octobre 1924, à 7h25, cinq minutes avant la deuxième messe.

Nous pourrions donc avoir aujourd’hui une église « neuve » dans notre bourg, à l’image ce celle de St Georges Buttavent, édifiée en 1897, ou de celle de St Mars-sur-Colmont reconstruite en 1906 (qui à l’époque pouvaient faire référence de modernité) ; une église sans piliers intérieurs, sans doute plus lumineuse, mais dont on aurait probablement pas conservé ce qui en fait aujourd’hui la valeur patrimoniale : les retables classés du chœur et du rosaire, le caveau, … 

Cette nouvelle église ne s’est donc pas faîte, comme en appelait de ses voeux le Conseil municipal dans cette délibération du 3 avril 1910. Nous n’en avons pas encore retrouvé les raisons. A quoi donc ont été affectés les fonds de l’ancienne fabrique ? Nous espérons en trouver la réponse dans un proche avenir.

Nous avons ainsi conservé notre « vieille » église, agrandie à plusieurs occasions.
Seul le clocher a changé à plusieurs reprises. Il était construit à l’origine, en 1668, juste au-dessus des quatre piliers intérieurs. Vétuste, il a été démantelé en 1853 et on en a construit un nouveau à l’emplacement de celui que nous trouvons aujourd’hui. Celui-ci s’écroula en 1924. On le reconstruit. Il fut lui-même détruit par un incendie dû à la foudre en le 3 juillet 1928. C’est une histoire sur laquelle nous reviendrons.

Délibération du Conseil Municipal du 3 avril 1910

Bulletin paroissial de septembre 1909

St Georges Buttavent, commune voisine de Chatillon.
L’ancienne et la nouvelle église, construite en 1897.

L'ancienne église de Saint-Georges Buttavent

La nouvelle église de Saint-Georges Buttavent (vue extérieure)

La nouvelle église de Saint-Georges Buttavent (vue intérieure)

Que faire des fonds de l’ancienne Fabrique ?
 


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