La touine du Zidor
Retour ce mois-ci au bon vieux patois que vous êtes nombreux à apprécier.
L'Zidor s'accotit amont la hâ, pis y sortit sa touine de sa pouchette... et y s'en servit eun' bonn'.
Que fit donc Isidore ?
- A. Le Isidore s'installa contre la haie puis il sortit sa tabatière de sa poche et se servit une bonne prise.
- B. Le Isidore s'installa contre la haie puis il sortit sa fiole d'eau de vie de sa poche et se servit une bonne rincette.
- C. Le Isidore s'installa près du foyer de la cheminée puis il sortit son couteau de sa poche et se servit une bonne beurrée.
Réponse :
La bonne réponse était la réponse A.
Palmarès :
Vous avez été nombreux à nous donner la bonne réponse ce mois-ci. Bravo à Annick, Marie-Louise, Ginette, Rolande, Dany, Hervé, Jérôme, Guillaume, Hélène, Ghislaine, Fred, Jean-Luc, Régine et Anne-Marie. Quoiqu’il en soit, merci à tous de votre participation.
Commentaire :
Des « Isidore », il n’y en a plus beaucoup aujourd’hui ou tout au moins, ils ont changé de profil et ce qu’ils reniflent est sans doute bien moins recommandable pour la santé comme pour le porte monnaie.
Notre brave Isidore s’installa donc contre la haie ; puis il sortit sa tabatière de sa poche et se servit une bonne prise. Autrement dit, il renifla une dose de tabac, pour se l’introduire dans chaque narine.
Il n’était pas rare il y a encore 50 ans de voir les hommes priser ou même chiquer du tabac plutôt que de le fumer. Il était plutôt exceptionnel de voir priser les femmes.
On nous a demandé qui était Isidore. Nous n’avons pensé à personne en particulier quand nous avons composé l’énigme ; mais les plus anciens de la commune vous donneront quelques noms de châtillonnais disparus dont les bonnes prises ont fixé leur mémoire.
A une prochaine !